Émerveillement.

 

Une fleur qui s'ouvre, le regard d'un nouvellement né, le sourire des arcs-en-ciel, et tous ces instants sans temps, où l'espace d'un instant, tu es ramené à toi-même, là, comme ça, sans prévenir, tout entier l'infinie grâce de la vie s'ouvre à toi. Tu n'as alors pas d'autre possibles que de désarmer ton coeur, transpercé par les bras de l'immensité.


Instant frémissant d'intensité et de délicatesse, tremblements légers, soubresauts des battements de ton coeur, as-tu vu l'ami à quel point en cet instant la vie saisi tout ton être ? Vois-tu qu'en cet instant il n'y a plus qu'émerveillement ?


Quand il t'est offert ainsi par la vie de disparaitre dans le feu de l'apparition, telle une révélation venue te visiter de l'intérieur, alors c'est une grâce.

Nul ne sert de tenter de la rattraper, car se serait lui donner fin instantanément.


J'aime quand mon coeur se désarme, quand il n'y a plus rien d'autre que la vie en train de me traverser à sa guise, j'aime quand mon coeur se brise, et telle l'écume se rend aux pieds de la falaise, j'aime être meurtrie par la vie pour continuer d'entrer dans l'humilité et la douceur de la caresse du tout amour. J'aime quand mon coeur s'illumine et tombe à la renverse devant l'amour infini que convoque en moi le miracle d'être la vie.


Alors toi l'ami, puisse ton coeur se briser autant de fois que nécessaire pour que tu puisses émerveiller ton être et tous les êtres qui t'entourent, et commencer à bâtir de nouveaux espaces intérieurs, de nouvelles attitudes extérieures, pour découvrir qu'il n'y a jamais eu un dehors qui ne soit pas en dedans.


Toi l'ami, choisi de porter ton regard sur ces émerveillements si pré-cieux, garde les auprès de ton coeur un ptit peu plus, un petit peu, juste comme ça, et laisse toi surprendre par ce qui risque de te toucher du plus profond de ton être : l'amour.

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